On ne va pas se mentir : rouler sous la pluie en ville, c’est souvent la galère. Les pavés glissants, les voitures qui t’éclaboussent à la première flaque, le jean trempé jusqu’aux os… Bref, c’est pas franchement une partie de plaisir. Et pourtant, quand on a le bon matos, ça change tout. Vraiment tout.
Dans cet article, je te partage une sélection de vêtements de pluie pensés pour les cyclistes urbains. Pas les trucs pour grimper le Ventoux ou faire du VTT dans la boue. Non. Des fringues utiles, stylées (autant que possible), et surtout efficaces quand tu dois pédaler sous la flotte pour aller bosser ou rentrer chez toi. Et si tu veux compléter ton look avec des accessoires malins, y’a pas mal de bonnes idées sur https://accessoire-velo-electrique.fr, ils ont des trucs bien pensés pour la ville.
Le poncho de pluie : le meilleur pote des trajets courts
Franchement, j’étais sceptique au début. Un poncho à vélo ? Sérieux ? Et puis j’ai testé celui de Vaude – le modèle Valdipino, pour être précis – et j’ai compris. C’est léger, ça se plie dans une poche, et surtout : tu l’enfiles en 10 secondes chrono. Quand t’as une averse surprise à 8h03, t’es content de pas devoir sortir ta panoplie complète façon randonneur de haute montagne.
Petit plus : certains ponchos sont prévus pour accrocher au guidon (avec des petits clips ou des élastiques), histoire qu’ils te recouvrent aussi les cuisses. Parce que pédaler avec les genoux trempés, c’est non.
Le pantalon imperméable : à enfiler au dernier moment
Tu connais le coup du jean qui sèche mal et garde une odeur de chien mouillé toute la journée ? C’est là que le surpantalon imperméable entre en scène. Perso, j’utilise le modèle « Rainlegs » depuis l’automne dernier. Il couvre juste le devant des jambes – pas besoin de te changer entièrement – et c’est super rapide à mettre.
Si tu préfères un modèle plus complet, le pantalon Hock Hi-Tech Rain Pants est une vraie armure contre la pluie. Et il est assez respirant pour ne pas finir en sauna. Attention juste à la taille : ça taille grand. J’ai dû échanger le mien, alors prends une taille en-dessous si t’es entre deux.
La veste de pluie vélo urbaine : l’indispensable
Là, on entre dans le dur. Trouver une veste de pluie qui soit vraiment imperméable, respirante, et pas trop moche… c’est pas si simple. La plupart sont soit ultra-techniques (bonjour les couleurs fluo), soit trop lifestyle (bonjour les manches mouillées au bout de 15 minutes).
Mon gros coup de cœur cette année : la veste « Commuter » de chez Rapha. Elle est sobre, bien coupée, et surtout : elle résiste aux averses sérieuses. Genre orage sur le périph’, testé et validé. Bon, elle pique un peu niveau prix (environ 200 €), mais si tu roules tous les jours, ça vaut clairement le coup.
Et si tu veux une alternative plus abordable, la veste Decathlon « City 500 » fait bien le taf. Moins stylée, un peu plus bruyante (oui, le bruit du frottement plastique, tu vois ?), mais elle te garde au sec.
Les pieds, ces oubliés de la pluie
On en parle des chaussures détrempées ? Non parce que pédaler avec les chaussettes qui font “flotch flotch” à chaque feu rouge, c’est pas la joie. Deux options : soit tu passes aux surchaussures imperméables (genre celles de Velotoze ou Tucano Urbano), soit tu investis dans des chaussures conçues pour la pluie.
Pour la ville, j’ai récemment testé les Chrome Storm 415. Look urbain, semelle adhérente même sur bitume mouillé, et surtout : mes pieds sont restés au sec après 30 minutes sous la pluie. C’est rare.
Un mot sur la visibilité : quand il pleut, on ne te voit pas
C’est bête, mais sous la pluie, tout devient flou. Les pare-brises sont couverts de gouttes, les vitres embuées, et toi, pauvre cycliste tout noir dans ta veste technique… invisible. Pense à ajouter des éléments réfléchissants. Vraiment.
Certains vêtements en intègrent (la veste Rapha en a discrets mais efficaces), mais sinon tu peux coller des bandes réfléchissantes sur ton sac, ton casque, ou même tes roues. C’est pas hype, mais c’est vital.
Alors, prêt·e à affronter la prochaine averse ?
Se protéger de la pluie à vélo, c’est pas juste une question de confort. C’est ce qui peut faire la différence entre un trajet agréable (même mouillé !) et une journée pourrie dès 8h15. Le bon combo, selon moi ? Un poncho pour les imprévus, une vraie veste pour les jours de grosse flotte, et toujours de quoi garder les jambes et les pieds au sec.
Tu utilises déjà un vêtement ou un accessoire qui te sauve la mise sous la pluie ? Balance en commentaire, je suis curieux. On galère tous un peu, autant s’entraider.
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